04/09: Sauðhamarstindur (suite)

Publié le par bigfoot

15h30, comme prévu, je suis de retour au sac à dos.

 

Un voyage en traversée avec des terrains aussi compliqués se prépare sérieusement en amont. Je n'ai pas passé suffisamment de temps cette année à étudier et m'imprégner de la carto.

La partie est du Sauðhamarstindur avec la redescente sur le refuge de Mulaskali n'a pas été au centre de mes préoccupations.

Pourquoi? D'abord parce que je me rappelle de panneaux de rando au refuge, me laissant penser qu'un chemin (ou presque) mène au sommet puis ensuite parce que Bjorn m'a suggéré spontanément ce parcours sans que je lui en parle au préalable.

 

Donc, négligemment j'ai tracé à la louche une vague trace sur mon gps pour le cas où qui ne se présentera pas...

Ma carte infame propose deux traces pour s'échapper du sommet vers l'est. Je ne sais même plus laquelle j'ai rentré sur mon gps au moment où je commence à me poser la question. Je n'ai toujours pas pris la moindre marque depuis le premier jour, je fais tout à la carte. Je déteste sortir l'instru pour me repérer quand le visuel est bon. La navigation fait partie intégrante du voyage en terrain "hostile". Ca sert à quoi de sortir des sentiers marqués au sol pour finalement suivre un sentier marqué au gps? Ca revient au même dans l'esprit.

Il y'en a une en terrain qui semble plus plat qui part du col côté 875 mètres, ce qui m'obligerait à revenir en arrière. La deuxième, plus compliquée en terrain très pentu passe plus haut. Il est certain que par instinct je me suis engagé là. J'opte pour poursuivre sur celle que j'ai commencée à suivre.

 

Il est un erreur fréquente chez moi de ne pas m'engager jusqu'au bout quand je sens que ça va merder... Après deux vilains névés dégueu qui n'autorisent pas la gamelle fatale, j'ai fini de contourner la crête impraticable qui domine le petit glacier nord. Il me faut monter une cinquantaine de mètres très pentus pour rejoindre un petit col qui va basculer côté est et Jokulsa.

Il me faut pour cela monter sur une grosse plaque de neige. J'ai une flemme énorme de sortir les crampons  et décide d'essayer d'aller contourner encore un peu plus loin. En faisant ça, je sors du "rail" logique de mon itinéraire et me retrouve automatiquement en terrain impraticable.

C'est à ce moment alors que je décide d'allumer le gps qui bien sûr m'indique l'autre chemin, plus bas... A vol d'oiseau, 300 mètres au sud-est. Sauf que entre nous deux, c'est le précipice... Il me semble deviner des zones de faiblesse qui se succèdent d'un ravin parallèle à l'autre. Il me faut trouver les moyens de passer de l'un à l'autre.

L'endroit se nomme Röðull. Bien nommé y'a moyen de s'en casser 4 ou 5 en s'y frottant. Si j'avais eu avec moi la fameuse carte au 1/100000 de l'institut géographique danois (les monochromes qui ressemblent un peu aux vieilles cartes Cassini), jamais je n'y aurais jeté ne serait-ce qu'un pied. Ces cartes indiquent parfaitement le tracé des falaises et on y voit mieux les courbes de niveau que sur les "mal og menning" (couverture bleue) vendues dans le commerce. J'ai noté que les islandais ne les utilisent pas beaucoup, préférant plutôt les blanches de "lmi".

 

Pourquoi je me lance en terrain aussi compliqué alors que je sens que ça le fait pas. Sans doute à cause de l'échec il y'a deux jours pour franchir les Hoffellsfjöll. Je n'avais pas poussé au bout pour dire que c'était vraiment infranchissable. Aujourd'hui, j'irai jusqu'au dernier pas pour dire que non, ce n'est pas possible. Mais vraiment le dernier pas, en Corse au printemps je m'étais arrêté à l'avant dernier pas sur la vire des Ferriate, ne voyant pas le couloir de sortie à 50cm.

 

Alors oui, y'en a marre des échecs de ces derniers temps, la Corse au printemps, quelques couacs dans le mercantour cet été, et le  dernier en date d'il y'a deux jours donc. J'ai atteint les limites de ce que je sais faire. Je suis un randonneur aguerri capable d'affronter des terrains très sauvages, sans sentiers, très accidentés, pouvant me coller des pas d'escalade faciles sans matos mais je ne reste qu'un randonneur, ni plus ni moins... Je ne peux pas plus sans me foutre en l'air. Je n'ai aucune base d'alpi. Je n'ai pas de corde, je ne saurais pas m'en servir et puis de toutes façons je ne vois pas sur des terrains aussi croulants où je pourrais l'attacher, mais la question n'a pas lieu d'être posée.

Précautionneusement, j'attaque un premier couloir d'éboulis à la pente s'accentuant pour finir dans un entonnoir entre deux parois... Je me sens aspiré au fond de l'entonnoir alors je reste le plus près possible de mon côté en descendant plus ou moins sur les fesses. Le problème, c'est qu'il faudra bien traverser l'entonnoir.

Cet entonnoir, c'est un sablier dont le sable est en train de s'écouler au moment où je traverse en courant les trois pas qui me séparent de la prise sur la face opposée avec la grace de Serge le lama.

Bon step one ok... Next stage... Et ainsi de suite... C'est toujours comme ça avec des descentes par paliers d'une vingtaine mètres. 

Stress maxi... Je franchis les ravines les unes après les autres. J'ai perdu une bonne centaine de mètres de déniv quand je rejoins le couloir qui me semble le plus difficile et que j'ai repéré dès le début. Le couloir en lui même n'est pas des plus terribles. La question, comment y descendre? Je suis au-dessus d'un aplomb d'une dizaine de mètres. 

Ben là, c'est mort. Les souvenirs du Landmannalaugar et de deux situations comparables ressurgissent. La différence entre ces deux situations: dans le Landmannalaugar, je n'étais pas en traversée et pouvait vraiment passer par des itinéraires bis. Ici si ça passe pas, c'est mon tour qui est dead. J'ai plus qu'à rentrer à la case départ et passer à autre chose.

 

Alors retour par à peu près le même chemin au sommet en essayant de trouver un accès à ce fameux couloir, mais non. Je sais qu'ici çe ne passe pas. Bon, ok, alors je vais tenter l'itinéraire deux, celui du névé que j'ai eu la flemme de monter.

 

En fait même pas besoin de revenir autant en arrière. J'arrive curieusement à passer très facilement sur l'autre versant quasi de suite...

De ce côté dans la partie supérieure, ce n'est qu'une grande pente extrêmement raide mi roches mi-gazon.

Je perds de l'altitude extrêmement vite jusqu'à rejoindre les grandes barres rocheuses qui surplombent le plateau de Viðibrekkusker. 

Je sais que lorsque j'aurai franchi cet obstacle et rejoint le plateau, j'aurai gagné la bataille de Sauðhamarstindur. Je sais aussi que je suis beaucoup trop à droite par rapport à l'itinéraire. 

Donc pas le moins du monde inquiet de ces barres en-dessous.

Je les longe donc vers le nord en espérant les voir s'affaiblir. J'ai du bol, il pleut en face. Si jamais le terrain devient mouillé, déjà que c'est tendu, ça risque de vraiment de ne plus le faire du tout. 

Sur la photo juste sous le départ des falaises qu'on devine, le plateau.Il me semble même y décerner le sentier.    

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Une chose de sûre, c'est que "mon" sentier passe sur ce plateau. La carte le dit et ma logique me l'assure. Le sentier passe là, dessous c'est sûr à hauteur des lacs. La libération n'est plus très loin.

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Au fond, couvert de neige, c'est Flugustaðatindar sur la crête duquel j'aimerais rentrer en fin de semaine. Compte tenu de ce que je vis depuis deux jours, je ne sens plus du tout cette possibilité envisageable.

Le pic devant, Hnappadalstindur, domine la Jokulsa i Loni et le sentier normal du trek du Lonsoræfi. De près, j'ai le souvenir ému de ces ravines colorées plongeant dans la rivière.

Ces nuages qui commencent à s'accumuler commencent à me stresser. il faut que je trouve le passage maintenant, tout de suite, sans plus compter fleurette en chemin.

Aussi je longe les falaises au plus près à la recherche de la faille qui me permettra de descendre.

Je m'agace vite, rejoignant la bordure nord du plateau qui bientôt va s'achever sur de profonds ravins.

Et là, c'est le miracle de la vie de l'homme civilisé qui est paumé dans la nature récalcitrante. A quelques mètres de moi, de l'autre côté d'une petite ravine, y'a un truc, pas normal, pas à sa place dans ce monde de cailloux. y'a un truc qui dépasse, qui semble pas naturel.

La solution, je sais qu'elle est là, que c'est un signe... J'arrive... Un piquet tout con, tout vieux datant de Mathusalem à moitié coincé dans les cailloux sur un épaulement abrupt entre deux failles profondes qui plongent dans les falaises vers le plateau.

YESSSSS!!!!!!!!!!!!!!!!!.... Sauvé!!! j'ai récupéré le "sentier"... entre guillemets parce que de sentier il n'y a pas, juste ce vieux clou délavé. Et bien ce bout de bois me rassure comme un phare dans la tempête (ou le panache blanc d'Henri IV à la bataille d'Ivry).

Je cabotine un moment en prenant la pause bisou au piquet devant l'appareil photo.

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Un bisou, j'ai vraiment d'en faire un à Sabine aussi maintenant. J'ai une petite barre de réseau sur mon portable, c'est l'occase de l'appeler pour lui fêter un joyeux anniversaire et l'engueuler de son sms qui m'a fait chialer au sommet (on ne doit pas perturber l'aventurier dans sa quête de l'absolu).

18h chez moi, donc 20h chez elle, il était temps. Je me rappelle vaguement de la conversation (je dirai pas tout de toutes manières), mais que je m'entends parler de loin, que je me sens bizarre et que ma conversation n'est pas spontanée, naturelle.

Oui, j'ai trouvé le piquet, retrouvé la route, annonce combien j'ai galéré aujourd'hui à la descente mais que maintenant c'est in the pocket et que dans une heure je dormirai comme un bienheureux au refuge de Mulaskali.

Pourtant au fond de moi, je sais qu'il manque encore un petit bout pour pouvoir annoncer avec décontraction que j'ai gagné. 

Je regrette presque mon appel. J'aurais dû m'abstenir. J'ai dû paraitre très distant, ailleurs. Cette discussion me laisse un goût amer, j'ai été naze... Mais bon, j'ai d'autres chats à fouetter, je ne sais pas tout gérer en même temps. On verra plus tard.

 

Parce que là, bon, ok, y'a le piquet... Mais selon mes souvenirs de géométrie, pour faire une droite et donc avoir une direction, il me faut deux points. Un seul, c'est pas assez. Ca me dit pas par où il faut passer. J'ai beau m'arracher les yeux pour trouver le deuxième associé... Rien, nada, nothing, nichts, ekkert... 

Et merde!!! og skit!!!

Next picture please... Je suis sur mon promontoire au bâton. On en voit la proue au tout premier plan. Je domine la plaine d'une centaine de mètres. Au fond dans la lumière couchante, la Jokulsa. J'ai un paysage extraordinaire sous les yeux, vraiment. Au milieu de la photo, un dike noir surgit au milieu des ryolithes blanches, contrastant de manière exceptionnelle... Sublime... Le pied...

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Ce n'est pas parce que c'est beau qu'on atteint forcément l'extase. Ce n'est pas parce que c'est beau que c'est gagné et que c'est simple.

C'est là, sur mon promontoire magnifique que j'atteins l'apogée de mes voyages islandais.

 

Bon, faut y'aller. Sur ma droite, il y'a une très très maigre sente qui part dans un couloir dément d'éboulis. Ces passages existent en Islande. Ca arrive que même les sentiers balisés les empruntent sur de courtes portions. Alors pourquoi pas...

Et vite, ça commence à tomber drû en face...

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Je m'engage donc dans le couloir. faut bien essayer.

La première partie est largement raisonnable. C'est la dernière photo avant un long, long moment... 

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Comme à Röðull, le couloir finit en entonnoir en prenant encore davantage de pente. J'arrive au-dessus d'une petite cascade de deux mètres que j'arrive à désescalader tant bien que mal. Ca ne ressemble désormais plus du tout à une trace de sentier aussi excessif pourrait il être. Encore trois mètres, et j'arrive au-dessus d'une barre d'une vingtaine de mètres. Terminus...

Je remonte à la cascade... Sur la gauche, un accès vers un autre couloir... En limite d'adhérence à cause de la raideur, je parviens blanc comme un linge au dessus du nouveau couloir. Mes pieds ont ripé au moins dix fois sur les petites protubérances accrocheuses qui se brisent de palagonite qui me servent de point d'appui. Ce couloir, c'est la solution, il est en pente raisonnable jusqu'en bas. Soucis, l'accès... un plan incliné en dévers qui y conduit que je n'ose pas tenter. Par contre de l'autre côté l'accès semble plus simple. Le tout, c'est d'y parvenir. 

Demi-tour, traversée à nouveau de la pente raide avec les mêmes peurs, remontée au plus près de ce ravin sans reprendre mon couloir d'éboulis initial. A quatre pattes, à genoux... Comme je peux... Le souffle court, le coeur au bout des lèvres, j'arrive sur mon promontoire au bâton sans avoir jamais réussi à passer de l'autre côté.

Qu'à celà ne tienne, je prends donc l'autre couloir puisque le premier n'était pas le bon. je ne vais pas loin, Moins de 10 mètres. De là aussi il m'est impossible de rejoindre le bon côté du ravin de sortie que je viens de découvrir. Rejoindre à nouveau le promontoire, boire un coup, se poser, réfléchir.

 

Je pars en reco sans le sac à dos plus loin, vers les autres couloirs plus au nord qui dominent le gros ravin rouge bordant le plateau.

Une grosse pente d'herbe descend très bas. Je la suis un moment jusqu'à la limite où je me trouve bloqué. A explorer tout à l'heure si je ne trouve pas mieux. Cette grosse pente est bordée de l'autre côté par le haut de mon fameux gros ravin rouge (je sais pas si je suis clair). Le ravin est comblé d'un énorme névé qui descend quasi à la verticale là où je suis. Malgré crampons et piolet, je ne me sens pas capable de l'affonter sans assurance. Ce serait une autre solution pour m'échapper. Au moins là, grâce à la neige, ce n'est que quasi vertical et non totalement vertical.

A voir... Retour au piquet totalement décomposé, épuisé... Je retourne dans le couloir initial. Avant la petite cascade, à droite, une espèce de sente non repérée le premier coup passe au-dessus d'un petit ressaut à escalader. Je tente le coup... Après le pas facile, elle part à l'horizontale sur une vire étroite... Je passe sous de nombreux abris sous roche, rejoignant facilement tous les couloirs de la falaise descendant vers le plateau. Je les essaie tous méthodiquement, sans trop m'illusionner. Plus je vais vers le sud, plus la falaise sera haute et les accès impraticables.

 

Retour à la cascade... Je vais tenter de désescalader le couloir du début qui me semble finalement le plus simple. cette fois en descendant le pas de la cascade, je glisse et pars violemment sur le dos. J'ai le cul en feu et le pantalon en guenilles. 

Traversée à nouveau de cette pente ignoble pour rejoindre mon couloir et ses 10 mètres de merde qui me bloquent.

Comment faire, bordel de Zeus? Tiens, je sais ce que j'ai oublié dans mon sac à dos cette année, ça me vient tout à coup: une cordelette de 10 mètres. Ainsi j'aurais pu descendre la sac dans un premier temps puis attaquer la rampe sans être encombré par mes vingt kilos sur le dos.

J'imagine un instant jeter le sac, au diable les dégâts éventuels, y'a rien de fragile dedans, puis descendre à mon tour.

Mais si je peux pas descendre, comment je fais sans le sac??? Ne jamais se séparer du matos, jamais... C'est une question de survie ici à 1000 mètres en Islande en septembre.

J'imagine un instant aussi sauter après avoir jeté le sac. Normalement, je devrais pas me faire trop mal. Pas trop, au pire, j'y laisse une cheville ou un genou... C'est pas un tapis de mousse dessous, c'est du vilain gros rocher acéré qui me réceptionnera. En admettant que j'arrive à désescalader la moitié avant de sauter de manière plus ou moins volontaire, je serai encore trop haut, beaucoup trop haut (quand je pense que gamin je sautais du grenier de mes grand-parents par-dessus les herses et charrues pour tomber dans le foin au-delà).

 

Bon, j'essaie la désescalade avec le sac sur le dos... Au moins je ne me désolidarise pas du matos. Deux mètres, pas plus de deux mètres. Cette rampe de 50cm de large (la raideur,je sais pas... 70-75° j'estimerais) est en léger dévers. Il n'y a pas d'autres prises franches que les aspérités de la palagonite. Aucun creux pour prendre de solides appuis. L'équilibre est toujours instable. Je sens l'aspiration du sac vers le côté vide. Je n'arrive pas à contrer cette force. mon mental ne suit pas. Je me plaque contre le mur et remonte presque en pleurant. J'ai les paumes des mains ensanglantées, les cuisses tremblent autant de l'effort que de la tétanisation sous l'effet du stress.

Y'a plus rien dans le calbut. C'est pas ici que je passerai.

Avec un moral de vainqueur, je retraverse mon plan incliné jusqu'à la cascade. Je suis tellement épuisé que j'ai du mal à refranchir le pas de la cascade. Je dois m'y reprendre plusieurs fois tellement je glisse. Je n'ai plus confiance dans mes appuis. Tout le moral, toute ma force mentale est évaporée.

 

Enfin, de retour au promontoire au bâton, je m'accorde un dernier essai dans la grande pente d'herbe. 100 mètres plus bas, comme tout à l'heure, je suis bloqué, y'avait pas de raison que ça se débloque, hein!!! j'insiste un peu de ci de là sans conviction mais c'est fini. Je sais que je ne passerai pas ce soir,il faut se rendre à la raison.

 

Je vais remonter dormir là-haut, à côté du piquet. On verra demain quand je serai reposé et que j'aurai récupéré aussi bien des forces qu'un nouveau moral.

Ces 100 mètres de remontée font partie des pires que j'ai jamais accomplis de ma vie. Des crampes dans les deux cuisses. Une transpiration glaciale me gèle tout le corps. Alouette, gentille alouette, pas une partie du corps ne m'est douloureuse. Et ne parlons pas du vague à l'âme.

 

Je monte la tente sur le promontoire, large de 3 mètres, cerné par ces deux couloirs de merde.

Quand je pense qu'il y'a des types qui dorment dans des hamacs suspendus accrochés à la falaise. Y'a pas à dire, j'ai pas la couenne pour ces choses là.

 

Faudrait pas que la tente bouge trop ce soir.Je serais pas des plus sereins. Je l'arrime solidement. J'ai 8 sardines sur ma tente. Sur chacune j'y dépose un rocher d'au moins 20kg. Ca devrait le faire.

 

Ou plutôt ça devait le faire... 

Hasta Mañana!!!

Publié dans islande

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S
Wahoouuu... merci Dieter !! c'est exactement la carte que je cherchais pour rajouter sur mon GPS.
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D
C'est là?<br /> http://atlas.lmi.is/kortasja_en/?x=682724.792538859&y=452577.0102598718&l=6&anno=1&bm=1
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B
<br /> <br /> exactement là, oui!!!<br /> <br /> <br /> <br />