12 au 15/09: Islande (fin) + Copenhague

Publié le par bigfoot

Il n'a pour ainsi dire plus de vent au réveil.

Les sommets alentour sont blancs. Si j'avais quelques vélléités de balades, elles sont belles et bien mortes et enterrées.

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Je n'ai plus rien à faire ici. Il est temps de rentrer à la maison.

A la radio, ils annoncent qu'un gars a été secouru in extremis sur le glacier hier soir, sans doute par l'hélicoptère que j'ai vu passé. Sont forts avec leurs hélicoptères... cf here.

Un autre est porté disparu un peu plus loin sur le laugavegur (au moment où j'écris, trois mois plus tard, son corps n'a pas été retrouvé).

Oui, y'a eu de la casse.

L'un des guides rentre à Reykjavik aujourd'hui en 4*4 et me propose de partir avec lui. Il est probable que le bus ne vienne pas aujourd'hui. Le gué de la Hvanna aurait été endommagé par la tempête.

Ma foi, pourquoi pas, c'est toujours marrant de cotoyer l'autochtone, surtout islandais. Je les trouve plus cools et sympas années après années.

 

En attendant je déjeune avec deux nanas du groupe de Fjallabak qui n'ont pas voulu participer à l'excursion programmée aujourd'hui, c'est à dire Fimmvorðuhals. Tu m'étonnes, je n'irais pas non plus pour tout l'or du monde. Mais comme ils ont payé, même s'il fait dégueu, ils partent en se couvrant du mieux qu'ils peuvent (et beaucoup sont sous équipés pour ces conditions).

Drôle de moment complètement décalé où l'une d'elles essaie de me vendre Paris comme la meilleure destination de l'univers, ici dans ce refuge quasi isolé du reste du monde. J'ai 42 balais et je n'ai encore jamais mis les pieds à Paris, ce qui fait marrer tous les étrangers à qui je le dis et outrage tous les français qui pensent que je fais dans l'anti-parisianisme provincial de base.

C'est juste que je préfère arpenter les montagnes tant que mes guiboles me portent plutôt que de respirer les aisselles des copains dans le métro. Juste une question de choix.

Et puis Brel a bien chanté "Vesoul" et je suis pas allé non plus à Vesoul et personne s'en offusque. 

Enfin bon, Paris n'est pas au programme pour les prochains mois et la gonzesse ne peut le comprendre. Il manque quelque chose à ma vie tant que je n'ai pas découvert Montmartre. Moi ce qui me manque, c'est plutôt d'avoir loupé ma tentative sous le Hrunajökull.

 

10h, on se barre d'ici. La Hvanna est en fait facile à traverser avec un gros véhicule et on croise le bus qui arrive à l'heure finalement. On fait pas mal de stops pour shooter quelques photos. C'est sympa en bagnole aussi, faut dire quand le temps est minable comme ça. Tu peux continuer à profiter du séjour.

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Un petit regard sur les pentes à l'aspect effrayant de ce versant de l'Eyjafjallajökull. C'est là que la lave a coulé lors du paroxysme du volcan en 2010. Le beau lac aux eaux laiteuses sous le Gigjökull a disparu lors du Jokulhaup consécutif à la fonte des glaces.

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Oulala!!! c'est pas maintenant que je serai capable d'affronter un tel glacier, oh non, loin de là...

 

On s' cass!!! Vite!!! Un nouveau coup de tabac est en train de monter sur nous.

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Finalement c'est à Basar qu'il fait le plus beau.

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Mais nous on est des dingues...

Orri aime rouler dans les grosses flaques, alors pour mon fils Adam, on file comme des fous fendre les flaques histoire d'avoir une petite vidéo rigolote (qui donne rien comme toujours mais j'aurais dû commencer plus tôt)

 

Nous mangeons un morceau à Hvolsvöllur avant qu'il ne reparte à Reykjavik. Björn n'est pas chez lui et je dois attendre tout l'après midi à la station N°1 en bouquinant un petit livre amusant en français acheté sur un des présentoirs de la station. Juste assez de pages pour tenir 3 heures en glandant avec du skyr, hot-dog et chocolat en accompagnement.
Jeudi soir et la journée de vendredi chez Björn où je fais preuve de mes talents de cuisinier méditérannéen. Je suis peut être l'un des rares au monde à faire une ratatouille niçoise dans les règles de l'art avec des poivrons qui ont poussé sous une serre islandaise chauffée à la géothermie

 

 

Vendredi soir, je reprends le bus pour Reykjavik avec la compagnie Straeto, la vraie compagnie de bus réguliers d'Islande (moins chère que les autres au départ de BSI).

 

Le bus stoppe je sais plus où, m'oblige à prendre un bus de ville jusqu'à Hlemmur puis un autre jusqu'au camping. 

Le temps de monter la tente détrempée comme jamais elle ne l'a été et je vais louer un vélo pour passer la nuit en ville et profiter de ses lumières... Pas grave si je force un peu sur la boisson. Mon avion ne sera que demain minuit pour Copenhague.

Le gars du camping m'emmerde un peu pour me louer le vélo. Apparemment je suis le premier gus au monde à louer un vélo la nuit.

 

Bref j'arrive vers minuit sur Laugavegur et vais tater de l'ambiance au Boston. Ambiance maussade, rien à voir avec l'an dernier.

Je fais un tour dans les rues, rate la soirée organisée par Fjallabak avec Orri (j'arrive trop tard), ce qui est pas normal de finir une soirée pour un islandais à deux heures du mat (c'était bien une soirée pour étrangers). 

Donc à deux heures du mat, je rentre au camping bien déçu de cette soirée moyennasse, zig-zaguant entre les piétons sur les trottoirs quand je tombe quasiment en collision avec trois types...

Et ces types... ne sont autres que Luca et Pablo des Seeds qui m'ont pris en stop la semaine dernière dans l'est. Comme le monde est petit...

Pablo est d'une fraicheur bien entamée... Et je m'aperçois que la racaille parle parfaitement le français quand il est bourré... Le salaud, il m'a laissé baragouiné dans mon anglais pourri sans jamais montrer ses capacités...

 

Et me voici reparti en goguette avec eux dans les nuits reykjavikoises.

Et de me rendre compte très rapidement de ma différence d'âge avec eux et de pas être à l'aise au point de me demander ce que je fous là à part boire des demis en essayant de pas me casser les dents contre le verre et en renverser la moitié sous les coups de coude des copains.

Ah... les pubs en Islande vers 3h du mat... Quelle ambiance... Je passe un peu à côté en restant avec eux qui ne se mélangent pas avec les locaux, restant plutôt entre seeds, et donc étrangers.

 

Luca me demande à un moment de lui démontrer l'efficacité de la french touch en matière de drague. et moi de lui répondre que demain soir je serai dans les bras de la plus belle femme du monde et qu'il m'est impensable de me laisser aller à la drague cette nuit.

C'est plus ce que c'était, hein???

 

Je prends de l'âge. Mon voyage le confirme à tout moment. La drague, mon décalage avec les jeunes en boite, les nuits à l'hôtel plutôt qu'au camping, mon incapacité à m'engager dans les pentes les plus raides...

 

Le jour se lève quand je me couche... Soirée marrante mais sans plus donc. Un samedi long comme un dimanche sans pain.

Rien à faire à Reykjavik de transcendant. Je n'ai qu'une hâte, rentrer en france maintenant.

Donc j eprends le premier fly-bus pour l'aéroport à 17h.

Lequel aéroport est fermé jusqu'à 22h00 en attente des trois vols programmés la nuit pour Paris et Copenhague notamment. C'est long, très très long, abominablement long.

Moi qui espérais tourner dans le duty free en badaud pou rm'occuper l'esprit, c'est loupé.

 

Vol à 0h00 donc avec une arrivée vers 6h00 à Copenhague (ça me parait beaucoup, je dois me gourrer dans mes souvenirs, encore un signe de vieillissement)...

Il pleut, il fait froid à Copenhague en arrivant. Et la consigne est en rideau. Donc impossible de larguer mon monstrueux sac à dos et je m'imagine pas visiter Copenhague en trekkeur au long cours.

 

J'essaie de changer mon billet alors pour un vol matinal (le mien est en fin d'après midi) mais je suis arrivé une heure trop tard, c'est mort. Faut attendre... Pffff... Ca va être long mais long, mais longggggggg!!!

 

Et puis comme souvent tout se décante... Je m'aperçois que je peux déjà enregistrer mon bagage au comptoir de Norwegian et donc me délester du monstre.

 

Dimanche matin, 7h30 environ quand je sors dans le centre ville de Copenhague... On dirait un champ de bataille... Un bordel sans nom... Plus un survivant... Je suis seul au milieu des décombres de bouteilles et canettes vides. C'est d'un sale... Les nuits de Copenhague sont sans doute aussi agitées qu'à Reykjavik j'ai l'impression.

De ci de là, quelques avinés à la démarche de zombie errent dans un but qu'eux seuls connaissent. Deux andouilles s'essaient au catch sous Tivoli.

 

Je ne décrirai mes pérégrinations dans la ville mais j'ai beaucoup aimé, beaucoup... Les toits de bronze sue les façades de brique rouge des bâtiments officiels. Les quartiers populaires aux maisons peintes d'une même couleur dans chaque rue, le port, l'arsenal (vrai coup de coeur), le quartier moderne tout de verre, les canaux... 

Le truc que je comprends pas... la fascination pour la petite sirène... Minuscule sur son tas de cailloux avec les mouettes qui se posent dessus (pour pas dire plus)...

 

Une sélection de photos puis il sera temps rentrer en France.

 

Tivoli et la statue d'Andersen

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Je légende pas tout, hein...

La place de l'hôtel de ville avec mac do et kfc et tout et tout ce qu'il faut.

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Pas réussi à faire rentrer le beffroi de la mairie dans le cadre.

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8h00, une foule incommensurable dans le centre piéton.

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La tour ronde qui servit d'observatoire.

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Là, je sais pas...

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Non plus...

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Une maisonnette du roi et la roseraie.

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Un des endroits que j'ai préférés...

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Et mon préféré, l'Arsenal...

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Bon, là maintenant devrait y'avoir la petite sirène su rmon chemin mais prise d'assaut par trois bus de japonais, je ne lui ai pas jeté plus d'un oeil (ça ne mérite pas davantage à mon sens de toute façon).

Donc ensuite, c'est le port.

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Avec l'opéra (ils ont dû s'inspirer de celui ci à Reykjavik)

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Les canaux très très pittoresques...

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Puis les quartiers d'affaires au bout du port...

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Borsen (le plus beau bâtiment de la ville je trouve)

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Les jardins du chateau (pas eu envie de visiter le musée, beaucoup de monde)

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Un curieux bateau-phare (j'en ai vu plusieurs)

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Et enfin le verre des quartiers modernes...

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Trop fatigué pour aller jusqu'à l'intérieur. Ca commence à faire une drôle de journée... presque autant de marche que pour une journée de rando, si ce n'est plus...

Et enfin la grande cour de parade où le king recevait (reçoit) ses petits copains les plus prestigieux.

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Le monde est bien fait. Je suis juste à côté de la gare.

Et je pense à une photo manquée, celle des milliers de vélos entremêlés sur les trottoirs aux abords de la gare.

 

Voilà, un peu de culture ne fait jamais de mal après un voyage nature.

 

Le retour à Nice est sans incident.

Il est temps de retrouver Sabine et de se reposer... Y'a plus que besoin après un voyage aussi compliqué que cette mouture 2013.

 

PS: Björn m'apprendra par la suite que des vents ont été mesurés à plus de 70 m/s dans le Lonsoraefi la semaine après mon départ (soit 250 km/h)

PPS: 15 jours après, le dit-bougre m'enverra des photos en tee-shirt depuis Fimmvorðurhals... Grrr!!! Sacrée Islande!!! toujours aussi insaisissable (en faisant gaffe à l'orthographe pour le dernier mot).

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S
C'est justement pour les jolies Islandaises que j'arrive à cette heure là, j'ai tous calculé :D<br /> On trouvera bien une occasion de se voir un jour.<br /> <br /> La seule fois où j'ai tenté Kjos, j'étais parti de Skaftafell, mais je m'étais très vite retrouvé bloqué, et même si je suis assez à l'aise dans la verticalité, ça glissait pas mal, quasiment<br /> aucune adhérence sur les rochers malgré mes grosses chaussures d'Alpi rigide et sur la Rhyolite, je t'en parle même pas, tu connais... J'ai pas tenté et j'ai finalement cramponné.<br /> Quand j'en avait parlé avec un des guides qui organise des marches sur glace dans le parc, il m'avait dit "pas de gros sac à dos à Kjos, sinon tu vas au casse pipe ..."<br /> <br /> Pour bien faire, il faudrait prévoir 10 ou 12j et se concentrer uniquement sur Kjos en prenant son temps histoire de bien assurer le truc.<br /> En tout cas quand je retenterai, je le ferai en "ultraligth"... même Olivier sera jaloux du poids du sac ;)
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S
L'amarrage sur de la Rhyolite, c'est comme sur de la palagonite, ça tiens que dalle...<br /> <br /> Pour Kjos, j'en étais arrivé à la conclusion que le mieux est de l'explorer en boucle, les courbes sont vraiment mauvaises et la seule solution que j'ai trouvée pour descendre des crêtes, c'est par<br /> le Morsarjökull, et quand j'ai vu le glacier en 2011, il avait vraiment une sale tronche, et raide de chez raide :/ ou se détourner vers Skeiðararjökull, mais tu te rappelle comment il est... et ça<br /> ferait également beaucoup de glace.<br /> <br /> Ca à pas l'air mal à l'est du lagon effectivement, au niveau de l'enclos qui fait comme une barrière, y'a un petit truc bien sympa qui m'a l'air bleu (effet de lumière ou concurrent de Sveinsgil<br /> ???) toute la région de Miðafell et plus à l'est mérite une exploration approfondie, mais bonjour les courbes !!<br /> <br /> Pourquoi tu ne ferais pas l'impasse sur Kjos pour te concentrer la dessus ?<br /> <br /> J'arrive à BSI le 2 vers 1h du matin.
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B
<br /> <br /> t'arrives pile à l'heure pour fricoter avec les blondes dans les pubs de laugavegur ;).<br /> <br /> <br /> c'est pas que je te veuille pas te voir mais je partirai un poil plus tard.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est mon dilemme cette année... 2 ou 3 spots différents avec desexplorations plus ou moins approfondies. je ne connais pour ainsi dire pas Kjos à cause d'un sale brouillard lors de mon seul et<br /> unique passage. et ça me fait râler d'y faire l'impasse mais c'est vrai aussi que la découverte de ce nouveau secteur vierge m'attire particulièrement. Mais pour passer d'une vallée à l'autre,<br /> c'est à mon avis impossible et oblige à redescendre à chaque fois très près de la mer.<br /> <br /> <br /> Quels que soient les choix, il s'agira toujours d'arêtes du vertige et même le grand giro de Kjos est plus que tendu.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Pour le Lonsoraefi, ils veulent faire un équivalent au laugavégur en fait, un genre de gros truc archi fréquenté pour montrer le massif au plus grand nombre !!<br /> <br /> Chez toi, j'étais parti avec mon p'tit sac de 40l, mais avec piolets et crampons puisque je ne pars jamais sans. même si je n'ai pas eu à cramponner.<br /> En tous cas, j'ai vraiment adoré le Mercantour car on passe d'un extrême à l'autre au niveau paysages... ça m'a vraiment fait du bien de revoir les Alpes après autant de temps :)<br /> <br /> Tu passes en MUL ? :D<br /> Tu tentes ce que tu devais faire cette année sur Eyjafjallajökull ? ou... Kjos ?<br /> <br /> J'arrive en Islande dans la nuit du 1er au 2 août, donc non on ne se croisera pas.
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B
<br /> <br /> MUL est un bien grand mot... mais oui, je tente d'alléger au maxi, même s'il est possible compte tenu de mes idées d'emporter du matos d'alpi pour cette fois... note que compte tenu de la<br /> géologie locale je suis pas sûr que ça serve à grand chose. l'amarrage sur ryolite, euh...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bref, en effet, je retente l'exploration thorsmorkoise, avec quelques variantes légères, puis Kjos, aussi en fait mais un pote a tenté cette année et la traversée intégrale semble impossible. à<br /> voir.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> je réfléchis aussi à une giro sur la montagne juste à l'est de jokulsarlon (mais là, ça semble très compliqué surtout avec la neige résiduelle de fin juillet au-dessus de 1000 mètres).<br /> <br /> <br /> va jeter un oeil sur GE... tu vas y voir quelques surprises cachées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> je repars le matin du 2, on se croise à BSI.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Pas grave !<br /> <br /> C'est vrai que ça fait beaucoup de glace mais tu sais à quel points les Jökulsa sont facile à franchir, hein :D C'est clair que ç'est pas assez varié, pas mal de désert et beaucoup de glace,<br /> heureusement qu'il y a le Lonsoraefi et Hveragil pour égayer un peu.<br /> <br /> Tu as vu le projet qu'ils ont à Lonsoraefi justement ? Faut pas faire ça, ce serait une horreur :/<br /> <br /> Je pensais pas voir autant de randonneur par chez toi cet hiver, mais ce qui m'a surpris c'est le manque de respect de la plupart envers la nature, et l'équipement inadapté, ça m'a presque choqué.
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B
<br /> <br /> non, je sais pas pour lonsoraefi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> le pb de mon quartier, c'est que les gens imaginent que la côte d'azur et ses montagnes sont la costa brava.<br /> <br /> <br /> ben non, c'est très sauvage et la plupart sont surpris par la réalité des conditions, alors en hiver, ils viennent en tongs prendre des bains de soleil. mais c'est crampons piolets la moitié de<br /> l'année qu'il te faut dans le marcantour.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> le respect de la nature est inversement proportionnel au carré de la fréquentation. la chance du mercantour (et la mienne donc) réside dans la difficulté de ses pentes. les sentiers sont rares et<br /> les accès aux crêtes généralement rédhibitoires aux non habitués. alors tu fermesles yeux en bas sur les parkings et tu reviens à la vie après une demi-heure sur un territoire totalement vierge.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> je serai en islande fin juillet cette année, juste pour deux semaines, avec deux trois projets très courts dans le sud, plutôt en mode raid ultralight que mulet en traversée du désert/glacier. on<br /> devrait donc pas s'y croiser.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Bah ouai, y'a Hver dedans donc c'est évident que ça cache quelque chose.<br /> <br /> Pour Vonarskarð, c'est une idée oui, bien que je l'ai fait en 2012. Ca me ferai quand même vachement descendre et je crains d'être un peu juste en temps si je fais Askja- Vónarskarð-Kverkfjöll-<br /> Lonsoraefi avec en plus le détour par Hveragil... (que j'ai pas envie de louper) Ca tournerait à combien, environ 250km ?<br /> Mais c'est vrai que ça ferait un trek d'anthologie !!!<br /> <br /> Je pense pas que je descendrai jusqu'à Vónarskarð, je montrai sur la glace plutôt aux environs de gaesahnjukur dans ce cas.<br /> <br /> j'ai 16jours effectifs en Islande à cause du trajet Reykjavik- Myvatn-Askja, mais je m'arrache sitôt mon arrivée, à raison de 15km par jour c'est jouable, surtout que sur le Bruarjökull, je vais<br /> bourrer comme un âne pour me casser de là... à moins que je trouve un passage qui m'épargne le Bruarjökull, mais en regardant sur GE, c'est pas gagné :/<br /> Ou il faut que je fasse l'impasse sur Lonsoraefi et ça, ça me fait chier car il y a 10 ans que j'ai pas trainé mes guêtres là-bas.<br /> <br /> Les teckel aussi c'est con, c'est des boudins sur pattes mais c'est teigneux.
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B
<br /> <br /> oups, j'avais pas vu ton comm.<br /> <br /> <br /> ça ferait quand même beaucoup, beaucoup de glace... il manquerait un truc à mon avis. pas assez de variété.<br /> <br /> <br /> Carnets d'Aventures publie un spécial Islande ce mois de mars (j'ai peu contribué avec un article). ça risque de faire monter encore un peu la population française randonnant en islande. les<br /> infos sont très générales. je ne crois pas que ça va révolutionner le mode de fonctionnement de la plupart des randonneurs sur sentiers.<br /> <br /> <br /> <br />