31/07: Rauðibotn - Mælifellsandur - Hvanngil

Publié le par bigfoot

Le réveil est surprenant, soleil et chaleur (relative) ont remplacé pluie et vent.

L'ambiance est tout de suite autrement plus agréable.

Ce n'est pas pour autant que j'ai envie de me baigner ce matin. 

Réveil tardif conjugué à l'idée de me mouiller et me couvrir de boue ne m'icitent pas pas à plonger.

En revanche je prends le temps de déjeuner longuement et de plier ma tente avec énormément de soin.

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C'est trop bon d'être pieds nus dans l'herbe.

Et voici Martin qui passe devant moi, habillé, équipé le sac déjà sur le dos.

On discute encore cinq minutes et nous disons "à ce soir" à Hvanngil.

Compte tenu de mes projets et du détour que j'envisage (le double de la portion du sentier du strutivegur), ce sera très très tard ce soir, surtout quand on part aussi tard.

Il est dix heures passé quand je lève le camp définitivement. La traversée de la rivière en bordure de la piscine qui n'est autre qu'une des sources majeures de la Holmsa se fait en sautant de cailloux en cailloux, alors qu'en 2009, j'avais eu de l'eau jusqu'à la taille.

 

Il faut ensuite pour rejoindre la série des lacs Holmsarlon traverser une plaine marécageuse, Holmarbotnar.

En 2009, j'y avais laissé l'étanchéité des godasses dans ce remake du "marais des morts" de Tolkien. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus sec, mais pas moins piégeux pour autant. Là où l'eau stagnait encore la veille, je passe sans trop me méfier et me retrouve avec de la boue qui me rentre dans les chaussures par le dessus.

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C'est un petit paradis pour moutons et oiseaux. le sol est recouvert de crottes et de fientes. L'eau a beau courir, il est hors de question que je me ravitaille avec cette flotte.

Holmsarlon... En vue aérienne, c'est sublime, surtout au niveau des confluences où les lacs semblent tomber en cascades les uns dans les autres.

En 2009, Il y'avait tellement d'eau que les trois lacs n'en formaient plus qu'un.

En les longeant, je m'étais retrouvé bloqué en rive gauche entre l'eau et une falaise m'obligeant à un demi-tour et un autre itinéraire.

Début du premier lac... Multitude de canards et d'oies... Quelques cygnes aussi.

Ca fait du bien de retrouver autant de vie.

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Le niveau de l'eau est bas. Je peux marcher sur les rives où le sable tassé permet de marcher sans trop s'enfoncer.

Encore un regard en arrière vers Torfajökull (on ne distingue que ces sommets sortants de la glace). Le paysage ne me plait pas outre mesure. Il n'y a trop rien qui accroche mon regard. Je ne suis pas sous le charme.

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Première confluence. Pas de cascade en fait mais une eua un peu plus courante qui marque vraiment une différence entre els deux entités.

Si pour une raison quelquonque, on devait traverser dans le secteur des lacs, ça semble possible ici.

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C'est amusant que les couleurs changent entre deux lacs. L'eau est maintenant plus turquoise. C'est peut être juste une question de réfraction de la la lumière.

La palagonite réapparait aussi à l'entrée du dernier lac rendant le tout beaucoup plus intéressant.

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Les montagnes se resserrent formant une enfilade spectaculaire vers le sud-est.

Et ça m'amène à me demander si je vais pouvoir passer au bord de l'eau tout le long du défilé malgré les basses eaux du jour.

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Et paf, à peu près au même niveau que la dernière fois, je me retrouve coincé entre falaise et lac, c'est à dire quelques dizaines mètres après le début du troisième.

Il y'a bien une bande légèrement immergée de quelques mètres qui semble continuer en bordure mais je n'ai aucune certitude sur une aussi grande longueur (env 2km) s'il n'y aura pas une cassure avant la sortie.

Je ne m'y risque pas, ne fais pas non plus demi-tour et me lance dans la montée de la colline surplombant le lac.

Montée très raide assez spectaculaire mais qui ne dure pas.

Je suis quand même assez soulagé d'arriver en haut, pas trop à l'aise dans la raideur de cette pente ravinée.

D'en haut, je devien bien la fameuse bande sous l'eau peut être praticable.

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Je ne pensais pas que cette petite montée m'ouvrirait de si belles vues sur l'alignement des trois lacs et le Torfajökull.

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Bon, le plus dur est fait... Maintenant il me faut rejoindre Rauðibotn en négociant au mieux les légers soubresauts de la crête.

C'est pas mal du tout vers l'aval, pas mal du tout...

Mais le plus beau est à venir...

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on fait durer le suspense... je suis sûr maintenant que ça passait en bas en marcnat dans l'eau sur la rive mais quelles vues j'aurais ratées.

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Ma nouvelle surprise est de voir sortir par dessus l'autre crête du canyon le Myrdalsjökull et l'incroyable montagne de Mælifell, sentinelle dans le désert de sable noir sous le glacier (on verra ça un peu mieux dans quelques heures).

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Voilà nous y sommes, à la sortie des lacs. Ca ne se voit pas encore mais je vais tomber sur un des sites les plus beaux d'Islande et je pèse mes mots.

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Mælifell m'apparait maintenant dans toute sa splendeur planté dans le sable noir avec fond blanc du Myrdalsjökull derrière. Je suis persuadé qu'il y'a un champ de force magnétique qui passe dessous. Il existe une photo hallucinante de Yann Arthus-Bertrand de cette montagne.

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Comme souvent quand j'arrive sur un site d'exception, je prends mon temps, laisse monter l'excitation de la découverte. j'ai peur de l'instant d'après.

Un peu comme la jouissance, j'éprouve souvent un grand sentiment de vide après, de tristesse.

L'homme est triste après l'amour disait bien Victor Hugo.

Après l'explosion dans les yeux de tant de beauté, je serai frustré de savoir que plus jamais je ne pourrai redécouvrir le site pour la première fois. Bienheureux celui qui pour la première fois aura la chance de découvrir un site, un paysage, un livre, une ville...

Ce n'est plus comme avant après un tel passage.

Ouvrons donc la porte de Rauðibotn. Je l'ai fantasmé tant d'années, ce cratère rouge. Je ne pensais pas le découvrir par-dessus, mais bon, ce n'est pas plus mal...

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Les photos rendent mal hommage au lieu.

Un cratère rouge parfait aux flancs couverts de mousse dont un pan a cédé sous les assauts de la source née au creux du volcan.

Le lac épouse parfaitement l'ovale du cratère. Le ruisseau tombe au-delà en cascade dans une Holmsa libérée du calme de Holmsarlon qui devient furieuse bondissant de sauts en sauts dans son lit tumultueux. Les montagnes en face sont noires et acérées.

Un jardin des trolls...

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Je fais le tour complet du cratère avant de descendre.

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D'en bas, c'est peut être encore plus beau. 

Le bémol vient des mouches un peu trop présentes. Ca manque de vent.

Il existe un petit sentier longeant la rivière. il faut dire que la f210 n'est vraiment pas loin (pas plus de 3 km)

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Comment ce site si simple d'accès peut il être si peu visité?

Cascades, méandres, roches, couleurs, mousses... Et en plus pour une fois une rivière de cette importance qui est claire.

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La mousse est d'une profondeur inouie. 

J'emprunte le sentier vers l'amont, vers l'embouchure du lac et l'entrée du petit cratère.

Les cascades sont toutes différentes. Certaines évoquent la cascade du temple du soleil de tintin avec une grotte derrière, une autre davantage la pente d'eau de Montech sur le canal latéral (euh... dans la pente, hein, parce que niveau esthétique...).

Alors, visite des lieux...

l'embouchure du lac, l'enfilade et le Torfajökull...

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La pente d'eau de Montech (il risque à y'avoir des pb avec les recherches sur google).

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Svartafell et la confluence entre la Holmsa et le torrent du cratère.

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L'intérieur de Rauðibotn.

Sublime, sublime, sublime...

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Il manque quelques photos de grosses cascades avec orgues basaltiques et grottes cachées derrière le rideau d'eau. Sur un km², la densité de curiosités est tout simplement hallucinante.

Un temps j'envisage de dormir ici avant de décider finalement de m'en tenir au plan et traverser le désert.

Je traverse la Holmsa juste sous la dernière cascade à la sortie du défilé histoire de raccourcir le chemin et de m'éviter une micro montée supplémentaire.

 

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Ce n'est toutefois pas une bonne idée. La Holmsa du jour n'est pas très forte donc assez facile à traverser et en plus pour une fois je vois où je mets les pieds dans une grosse rivière.

Le probléme est que j'ai mal juger le cours de la rivière et me retrouve bloqué sur cette rive droite sur un petit éperon rocheux qui m'oblige à retraverser en rive gauche.

Pour la photo, je regrette pas la traversée.

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La traversée de droite à gauche sur un resserrement est déjà beaucoup moins cool, très très fraiche avec de l'eau jusqu'à mi-cuisses. 

Je trouve cette rivière beaucoup plus froide que la moyenne. Faut dire aussi que d'habitude je ne les traverse qu'une fois, donc  j'ai le temps de me réchauffer avant de me frotter à la suivante.

Et donc vu que je suis de nouveau sur la rive est, il me faut traverser une troisième fois dans la foulée pour enfin être du bon côté.

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Et maintenant direction le Mælifellsandur et ses 20 km de sable.

Avant ça, je passe sur un paysage mixte couvert de multiples petits cratères dans le style des alignements périphériques du Laki en longeant une autre petite rivière, la Brennivinskvisl (j'en boirais bien un verre de brennivin pour me réchauffer).

 

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Cette rivière m'inquiète d'abord un peu car large et très bruyante. J'ai peur qu'elle se révèle infranchissable mais en fait non, elle est très simple à traverser.

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J'ai la flemme de m'arrêter pour rechausser les godasses de montagne et reste donc en short et tennis-néoprène.

Et puis aussi compte tenu de la journée assez chaude et de l'heure avancée, il n'est pas impossible que je me retrouve à patauger dans l'eau de fonte du Myrdalsjökull.

Il y'a trois ans, la météo était si désastreuse que je n'avais pas vu le Mælifell alors que j'étais à son pied. Aujourd'hui, c'est très très simple de se diriger. Il me suffit de tirer droit sur la montagne et de passer à sa droite pour rejoindre la f210.

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Me voici sur la plage donc... Sable très dur, très compact... Plus un seul brin d'herbe...

La zone est assez angoissante en solo, non pas à cause de l'ambiance désert (j'ai l'habitude) mais plutôt du souvenir de certaines lectures notamment de sagas où les gens disparaissent avec leurs chevaux dans le voisinage noyés dans les sables mouvants du Myrdalsjökull.

A ma droite plus bas le lit de Brennivinkvisl que j'ai l'impression de voir gonfler au fur et à mesure du temps qui passe, réceptacle de toutes les eaux du glacier qui traversent le désert.

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Plus je m'approche du glacier, plus les petits ruisselets se forment. je vois l'eau progresser sur le sable comme une marée montante sous le Mont Saint-Michel. Alors l'eau monte pas à la vitesse d'un cheval au galop, alors le niveau va pas monter au-dessus de mes narines, mais bon s'il y'a un bug, j'ai pas trop d'arbre sur lequel me jucher.

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Le vent commence à forcir à l'approche du cône. De temps en temps je vois passer une bagnole sur la piste dans un nuage de poussières. Elles roulent très lentement à l'abord de certaines zones détrempées.

Je ne peux m'empêcher de penser à Daniel et Rachel dès qu'il est question de pistes et de vitesse. Je suis sûr que ces andouilles en de tels endroits aussi plats et rectilignes rouleraient à 200km/h. Là, si t'es piéton avec de pareils énergumènes dans les parages, fais toi petit.

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Je rigole aussi en pensant à ma dégaine sur cette immense plage...

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La Mælifell fait moins rêver quand on est à sa base. Il parait beaucoup moins parfait, moins symétrique. sa structure apparait déchirée par les rochers et les ravines.

Je bois un p'tit verre dans la rivière dessous, compte mes forces, regarde l'heure... Il est 18 heures et je veux être à Hvanngil dans la soirée. Il serait peut être temps d'arrêter de compter les paquerettes sur le chemin.

Je prends pied définitivement sur la piste et chose très rare, je sors le balladeur, me plante les écouteurs dans les oreilles et pars en mode marche commando en gueulant à tue-tête vers Hvanngil. 

Objectif: les 15 bornes qui me restent en deux heures...

En zoomant vers les montagnes au nord, je vois très bien la crête où j'ai stoppé en montant à Skerinef. C'était bien raide quand même.

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Le vent commence à être féroce, soulevant pas mal de sable.

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Sur un des rares rochers au mileu du désert, je retombe sur mes deux acolytes rencontrés à Skalli, le couple de kayakistes groenlandais qui a suivi mes conseils d'itinéraire jusqu'à maintenant et sont sur le point de finir leur boucle. Ils ont envie de s'arrêter ici. Je leur dis d'aller plutôt jusqu'à Rauðibotn profiter de ce lieu exceptionnel au bord de l'eau et à l'abri du sable.

Lui marche pieds nus dans le sable. Parait que c'est bon pour la plante des pieds. Sûr que pour se débarasser des saletés et autres mycoses, y'a pas mieux que cette piste.

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C'est que ça fait mal ce sable qui te claque dans la figure. Les lunettes à coques sont indispensables si je veux pas pleurer du sable jusqu'à l'année prochaine. Je me rappelle d'un 31 décembre que j'avais passé à la dune du Pyla sans lunettes sous un froid et un vent de taré. Qu'est ce qu'on avait eu mal...

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J'adore cette ambiance de fin de journée. Décor far west au loin, le vent qui hurle, le sable qui balaie la plaine et moi au milieu à hurler de la pop.

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Sex bomb, sex bomb, I am a sex bomb...

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Ce qui est super marrant, c'estque côté vent mes chaussures sont totalement sèches alors qu'elles sont trempées de l'autre côté.

Ca fait 20 bornes que je marche comme ça... couik couik à chaque pas... Il est temps d'arriver. et mes pieds abimés qui macèrent dans la flotte depuis la demi-journée... devraient pas être très beau à voir à l'ouverture des graules.

Une dernière photo du désert...

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Récupération du laugavegur, même pas de gué à franchir, y'a une passerelle sur la Kaldaklof.

Même pas de photos de tout ce passage, j'en ai marre mais marre. Mes pas sont devenus automatiques. J'ai même du mal à les contrôler comme ça peut arriver parfois après une très longue course où l'on est allé au-delà de la fatigue.

Ca marche tout seul. Le cerveau a délesté le commandement à la moelle épinière.

Cours, Forest, cours...

Hvanngil contrairement à l'immonde Alftavatn est quasi désert. Je reconnais la tente de Martin. Forcément il est là depuis un moment.

Récup du ravito auprès du gardien, montage de la tente express, puis je vais prendre une douche savoureuse, la première depuis le départ pour enlever crasse, mais aussi et surtout le sable de cette journée et l'odeur de vase que je sens sur moi depuis mon bain de la veille dans Strutslaug.

 

Je retrouve Martin dans le refuge. je me rends compte que c'est la première fois depuis le début du voyage où je rentre à l'intérieur d'une maison. Je n'aime pas, ambiance surchauffée et proximité avec les autres trop importante. Il y'a notamment un couple d'espagnols dont le mari est à l'agonie au niveau des épaules. Sa femme lui passe un onguent magique pour le remettre d'aplomb pour le lendemain. Ca schlingue le camphre et le synthol.

Ils nous demandent gentiment de changer de pièce parce que c'est l'heure de dodo maintenant. Je crois pas qu'y aura calin ce soir tellement ils sont au bout du rouleau.

 

Avec Martin et un cycliste arrivés en même temps que moi, nous discutons un bon bout de la soirée. J'essaie d'inciter Martin à quitter le Laugavegur qu'il envisage sans motivation pour mon itinéraire de départ beaucoup plus pittoresque mais il ne veut pas en entendre parler. il le sent pas mon itinéraire... non préparé et sans coordonnées gps éprouvées par des prédecesseurs plus aguerris.

Par exemple depuis le début de son voyage vers langisjor, il marche dans les pas de Dieter qui lui a fourni toutes ses coordonnées.

Dommage qu'il n'ose pas sortir du rail pour explorer de ses propres pas l'Islande mystérieuse mais c'est vrai que je me rappelle qu'à mes débuts j'étais aussi assez prudent.

 

Dieter, si tu me lis, je te souhaite bien le bonjour. Je t'écris dans quelques temps pour prendre de tes nouvelles...

 

Demain doit être une journée de transition sur le laugavegur vers le sud pour me rapprocher de Þorsmörk et ses montagnes "débiles", terme de la première partie du voyage.

 

Publié dans islande

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O
All I want to say to the visitors of this particular web page blog is that most of us might have thought about Iceland as a land covered in snow and ice and what we are going to see all over the place is nothing but pure white color of the ice. But this might have been proved wrong by these pictures.
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B
Thorsmörk c'est parfait :-) (manquerait plus que tes fans te dictent ton parcours :p)<br /> C'est probablement le paysage qui m'a le plus estomaqué en Islande. Il y en a d'autres qui sont très très très bien, mais les vallées qu'on voit à Thorsmörk sont magnifiques.<br /> <br /> Bonne prépa !
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B
<br /> <br /> parfait, parfait!!!<br /> <br /> <br /> c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses!!!<br /> <br /> <br /> disons que l'écrin est parfait pour de petites aventures sensationnelles mais aussi terriblement piégeux.<br /> <br /> <br /> une météo bouchée compromet totalement les possibilités de passage envisagées, aussi je suis très inquiet quant à l'issue de ce projet (et encore plus pour lonsoraefi sur des arêtes acérées comme<br /> des rasoirs)... mais c'est sans doute un peu comme tous les ans, une angoisse qui s'effacera une fois sur place...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
B
chic chic chic, du Bigfoot-en-Islande 2013 :)<br /> <br /> C'est vrai qu'Aftavatn est fréquenté, la route passe devant. Mais point de vue camping c'est nettement moins parking-bondé que Landmana, que j'ai détesté de ce point de vue-là. Dormant dans la<br /> voiture, on est évidemment plus rapidement limité quant aux endroits possibles au sein même du camping.<br /> <br /> Suggestion 2013 : le Hornstrandir. Tu l'avais déjà évoqué, mais tu n'y étais pas encore allé il me semble. S'il est vrai que le hors sentier n'y est pas encouragé, c'est quand même assez calme a<br /> priori (du moins à Heisteyri, qui est loin d'être le coin le plus éloigné de la civilisation).<br /> <br /> Enfin, moi je dis ça, c'est intéressé, un petit compte-rendu Bigfoot dans le Hornstrandir, ça devrait être sympa ;-)
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B
<br /> <br /> j'y ai bien pensé mais la logistique est compliquée passé le 31 aout.<br /> <br /> <br /> je ne pars "que" 15 jours cette année. je n'aurai pas le temps de faire le Hornstrandir comme je l'imagine.<br /> <br /> <br /> donc il faudra se contenter de Thorsmörk encore une fois de l'endroit où je l'ai laissé l'an dernier avec une petitte variante d'accès (shhhtttttt, c'est secret encore) et d'un retour au<br /> Lonsoraefi pour explorer en profondeur (pas assez mais bon...) ce que le trek traditionnel du secteur m'avait juste permis de survoler la dernière fois.<br /> <br /> <br /> <br />
B
Marrant, Alftavatn c'est là qu'on s'est arrêté l'année passée, pour éviter le camping du Landmanalaugar :p Et toi tu vas à Hvanngil pour éviter Alftavatn ;-)<br /> (évidemment nous on était à 4 roues).<br /> <br /> Bon, dans le "compte-rendu du maquis" tu parlais d'Islande 2013 malgré tout : j'espère que c'est vrai, c'est toujours un régal de te lire :-)
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B
<br /> <br /> je me demande si alftavatn n'est pas pire que landmannalaugar.<br /> <br /> <br /> au moins à landmannalaugar tu peux aller te "planquer" dans la source pendant des heures.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> en fait si je fréquente ces refuges, c'est juste pour récupérer du ravitaillement, je suis à chaque fois plus déçu par l'ambiance que j'y trouve. chaque année on y perd un peu plus l'ambiance<br /> montagne.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> oui, y'aura un cru 2013, j'y travaille à l'instant même mais je n'arrive pas à me fixer sur mes choix d'itinéraire... mais potentiellement ça devrait être un cru du même acabit que 2012...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> merci pour tes compliments. <br /> <br /> <br /> <br />